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Article du télégramme du 25 mai 2018

Échecs. Le gratin français à Brest pour deux semaines

Publié le 25 mai 2018 à 00h00

Frédéric Baudin (à gauche) et Christophe Desgranges, de l'Usam échiquier brestois, attendent avec impatience le coup d'envoi du Top 12, ce samedi.
Frédéric Baudin (à gauche) et Christophe Desgranges, de l’Usam échiquier brestois, attendent avec impatience le coup d’envoi du Top 12, ce samedi.

Les Championnats de France interclubs d’échecs se dérouleront de ce samedi au mardi 5 juin à la halle des sports de l’UBO, rue du Bouguen. Frédéric Baudin, président de l’Usam échiquier brestois, espère des retombées positives sur le nombre d’adhérents dans les clubs locaux.

Que vous inspire l’organisation du Top 12 à Brest ?
« C’est un véritable événement pour les amateurs d’échecs que nous sommes à l’Usam échiquier brestois. Comme son nom l’indique, ce Top 12 rassemble les meilleurs joueurs du pays, dont certains sont pros et de niveau mondial. C’est un honneur de recevoir le gratin national en ville. On va pouvoir les observer de près pendant deux semaines ».

> Êtes-vous associés à l’organisation de ces championnats ?
« Nous évoluons en Nationale 2 (troisième division), donc nous ne serons pas en compétition, mais nous y participerons tout de même à notre manière, pour des animations périphériques. Elles devraient avoir lieu en bas de Siam et aux Capucins. Et sur le campus universitaire, nous tiendrons aussi les buvettes. La compétition, elle, est gérée directement par la Fédération (FFE), en lien avec la Ville de Brest pour la partie logistique ».

> Quel retentissement aura cette quinzaine consacrée aux échecs ?
« J’espère qu’elle mobilisera beaucoup de public dans tout le Nord-Finistère. C’est aussi une opportunité de développer la pratique en club qui reste moindre par rapport au nombre de pratiquants de ce jeu. En France, ils se comptent par millions, mais seulement 65.000 licenciés. Au club, nous en avons 58, de tous âges et de tous niveaux. On aimerait en avoir plus. Notamment des femmes, qui ne représentent qu’environ 20 % de nos effectifs ».

Comment attirer de nouveaux licenciés sur le long terme ?
« À notre niveau, nous organisons des formations dans les écoles avec des séances hebdomadaires. Certains ados continuent par eux-mêmes ensuite, mais c’est vrai que la Bretagne, qui compte aujourd’hui 1.800 licenciés, doit progresser. Dans d’autres régions, notamment le Grand-Est et le Sud-Ouest, la culture Échecs reste forte. C’est un jeu réellement accessible, qui n’est pas réservé à une élite intellectuelle ou sociale. Il est avant tout basé sur la concentration, l’esprit d’analyse et le respect de l’adversaire. Autant de valeurs qui s’avèrent utiles dans la vie de tous les jours ».